Frigide jusqu’à 48 ans mon clitoris se réveille enfin

J’ai connu Gérard en 1985

J’étais libraire, employée dans une nouvelle librairie, qui allait faire un dépôt de bilan en six mois parce que le créateur de cette librairie n’avait aucune culture et qu’il pensait pouvoir vendre des livres comme des petits pois ; malgré les décorations et les dépôts qu’il demanda aux éditeurs et les deux libraires qualifiées, dont moi, qu’il avait embauché, auxquelles il interdisait d’avoir quelque contact qui soit avec quelque client, et pour cela les avait enfermées pour faire un inventaire permanent en remplissant des fiches…

Coup de foudre

Gérard, client « ordinaire », mais tout à fait car Gérard et moi ressentirent ce qu’on pourrait nommer un coup de foudre. Nous nous fréquentâmes quelques mois, puis, il m’informa que cela ne pouvait continuer car la femme avec qui il vivait était jalouse.

Mais la vie réserve des surprises. Ces surprises on peut les croire magnifiques, un cadeau inespéré de la vie… alors qu’elles vont nous précipiter dans l’enfer.

Au printemps 1989, alors que je fais des courses, trainant mon chariot, je vois devant moi sur le trottoir … Gérard… qui a l’air de faire le pied de grue… il m’informe par geste que je dois rester discrète car sa compagne est à l’intérieur du magasin pour chiner… et qu’il veut absolument me revoir au plus vite… nous échangeons donc nos coordonnées à l’insu de cette compagne… qui est la même que celle pour laquelle il avait choisi qu’on arrête de se fréquenter en 1985.

Donc nous nous revoyons et nous fréquentons. Nous nous entendons si bien… au lit particulièrement.

Désir pour Gérard

Je n’ai jamais ressenti un tel désir pour aucun autre homme, j’ai 47 ans et en cours d’une analyse que j’ai commencé quelques années plus tôt.

Il m’emmène au Havre pour un week-end… pourquoi le Havre ? je ne saurai jamais pourquoi un tel choix car la ville est du genre plutôt triste pas vraiment le cadre idéal pour commencer une histoire sentimentale !

Et pourtant c’est dans cette ville, plus exactement dans le lit d’un hôtel du Havre que ma vie va basculer.

Curieusement bien que nous sentions une attirance et un plaisir particulier dans ce lit…nous sentons aussi qu’un « truc » ne colle pas vraiment. Nous envisageons même d’arrêter notre relation car quelque chose nous semble incomplet dans notre relation sexuelle sans savoir quoi exactement.

J’ai un clitoris !

…puis le miracle arrive enfin : tout à coup je ressens un plaisir sexuel que je n’avais jamais ressenti auparavant.

Je dois donc m’expliquer. Violer par mon mari en mars 1964 j’évitais tout contact sexuel avec lui durant 7 ans, sept années d’anorexie.

Quand je le quittais enfin j’eus un tas de rapports amoureux et donc sexuels avec une diversité de partenaires. Mais les hommes s’en foutent totalement de ce que leur partenaire ressent. C’est ce que moi j’ai vécu de 1961, quand je perdis ma virginité, jusqu’à 1989.

Si bien que sûre d’avoir une libido tout à fait contentée j’étais dans l’illusion la plus totale !

Alors comment ne pas tomber amoureuse, voire dépendante, d’un homme avec lequel je ressentais tout à coup ce plaisir là : le clitoris. Le plaisir ressenti grâce au clitoris est LE plaisir. Il n’y en a pas d’autres. Nous femmes, nous sommes envahies dans notre corps entier par cet orgasme qui se propage dans chaque fibre de notre système nerveux, chaque muscle, chaque partie de notre peau, notre tête en est envahi.

C’est ainsi que je devins dépendante de Gérard… à suivre…

et pour plus d’informations concrètes je vous propose le clitoris des femmes en érection copiée sur Wikipedia

le schema du clitoris
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