Ma mère : « les femmes sans pulsions les hommes « chaud lapin » »

Conception des pulsions sexuelles pour ma mère

Parallèlement à ses actes d’inceste, autrement dit avec un comportement totalement contradictoire avec ces actes sur mon corps, elle m’affirmait que les femmes n’avaient aucune pulsion sexuelle, que ce n’était que les hommes qui étaient « atteint par ce mal », qualifiant mon père de « chaud lapin », elle paraissait sous entendre qu’il l’ennuyait dans ses comportements sexuels, et pourtant elle se plaignait auprès de moi de « ne plus rien ressentir » !

Autrement dit elle n’avait pas été frigide avant qu’on lui brûle tout son appareil génital ; le regrettait-elle uniquement pour son mari ou aussi pour elle-même ?

Peut-être qu’elle avait été convaincue qu’une femme doit accepter le désir de son mari, uniquement passivement, ce qu’elle regrettait de ne plus pouvoir faire…uniquement pour son mari ou aussi pour elle-même ?

Sans doute aussi pour elle-même sinon elle n’aurait pas éprouvé le besoin de m’emmener sans son lit « pour remplacer ton père, comme avec ton père ».

Ce n’était pas qu’un besoin affectif, sinon exprimer de l’affection pour moi aurait du et pu se faire dans la journée, pas la nuit dans son lit !

Alors que durant la journée elle me mobilisait pour l’écouter, ne me manifestant pas d’affection, ne serait-ce que oralement, à défaut, par pudeur, de « prise dans ses bras », ce qu’elle ne fit que lorsque j’étais bébé, si peu après. Certes c’était les mœurs de la famille, quoique je me souviens que ma sœur m’enveloppait de ses bras jusqu’au moins à ma pré adolescence.

Parallèlement à ma vie si active, ma mère commença à me parler de sa sexualité, ses confidences commencèrent.

C’est à ma descente de l’étage où j’habitais, qu’elle me cueillait, j’aurais pu croire qu’elle attendait mon passage sur ce palier intermédiaire où s’ouvrait sa cuisine débouchant sur le palier, face à leur chambre, le moment où j’allais descendre.

Elle stoppait mon élan vers le rez de chaussée à la troisième avant dernière marche, elle debout sur le palier, moi bloquée par elle, à moins que j’ose la bousculer pour l’écarter de mon chemin, ce que je n’osai jamais faire.

À ma gauche la suite de l’escalier en tournant menait au rez-de chaussée et ma liberté, à droite la chambre de mes parents, tenue toujours fermée à clef, comme ce l’était déjà dans l’appartement précédent, cette chambre qu’elle déverrouillait pour m’y entrainer, la nuit, durant les absences de mon père. Si c’était dans la journée ma mère commençait un monologue que j’étais censée écouter avec attention et surtout comprendre.

En fait je ne comprenais pas grand chose. Cela peut paraitre surprenant, mais je ne savais toujours rien de ce qu’étaient les rapports sexuels entre un homme et une femme. Je ne savais rien de l’anatomie de chacun des sexes. Aucun dessin, aucune photo, personne ne m’expliqua jamais rien. Par quelle voie étais-je censé l’avoir appris ? Entre filles, à l’école, on n’en parlait pas.

C’était un sujet tabou, interdit. On ne parlait que vaguement de nos flirts, bien gentils. Même s’il commençait à m’arriver de passer des après-midis entières allongée, tout habillée, à embrasser et me faire embrasser par des garçons. La virginité d’une fille était sacrée. Les garçons n’avaient aucun geste inconvenant, même pas d’essayer de dégrafer une jupe ou d’essayer de baisser une fermeture éclair, ni toucher un sein. La seule partie du corps qui était en contact avec l’autre était le visage. Les corps bien que côte à côte étaient ignorés et toujours entièrement vêtus.

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